La beauté ne nous a pas attendus.
Elle piétine la lumière qui se déploie
dans les fentes oubliées de la nuit.

La quiétude sourd de ce visage
aux paupières closes: il se sourit
de l’énergie qui se propage en lui.

Ses mains accueillent la terre, témoignant
de l’effervescence apprise, ou méditent
issues de l’éveil, en retrait du monde.

Les jambes, en une dépose assise, amarrent
les pieds, plantes assouplies face au ciel,
à la méditation accueillant le jour.

Le soleil caresse d’un fin pinceau
l’herbe qui jonche la terre d’un écheveau
de racines invisibles à l’œil léger.


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