Janvier 2021
Poetry perhaps lies in the paucity of its words. La poésie, un art de la parcimonie ?
5 1 Une vie, tant d'arpents. Au soi d'en explorer une pluralité de recours, ces replis infinis où le temps fluide imprime certaines balises temporelles pour y (dé)poser des actes dynamisant le corps. |
12 1 L'hiver a larme à l'oeil. Une pluie tenace a eu raison de blancheurs éparses. Sois sente, fit le sept en frôlant l'appoint de son âge. L'aplomb qu'a acquis une tangente n'émousse en rien son nez qui, libre, vaquait au creux d'une sieste profonde. |
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8 1 Une lecture énergétique |
13 1 Une pluie au jour finissant mouille une terre froide. Zénith solaire: le corps s'exerce au jardin, préparant la terre à l'accueil printanier de bulbes enfouis. |
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23 1 21 Á fond de tranchée, le séjour n'a qu'un temps. Le flux nous en chasse. Y surfer en surface, sur la fluidité malaxée. Un rhizome cartographique trace un chemin à même la variété infinie des jours dans les entrelacs lacérés, macérés, masqués d'artères choisies, moins terrassées d'à peu près trahissant l'incompris des besoins viraux. |
15 1 brrrr ! Un pas ou deux dehors Froid pénétrant: dedans. Hésitation s'extériorise. Corps condensé d'intérieur. |
9 1 Cette brume froide sans embruns emballe le proche. Seuls sursauts dans l'immobile: tant d'oiseaux en hivernage. |
22 1 21 Effervescence intérieure à comparaitre, corporel, dans l'éclat astral en reflets éblouis sur un fleuve au trouble chahut rapide. S'y accorder une immersion en retour. Mirocosme jardinier abrogeant toute hiérarchie factice. Quant au silence: essentiel au flux de la source, malgré toute entropie. Le tinnitus a le bourdon rassembleur. |
17 1 Deux ou trois fascinations héritées de l'enfance |
Le feu & la neige |
10.1 Un pas vif, l'air froid. Sa caresse a prise. La goutte pointe. Nez saisi, pommettes; les lèvres hésitent. Le corps colmaté ne prend pas froid. Il rayonne. Sortie du jour: deux intentions déposées. |
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Ce fil de bribes d'écriture quotidienne
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