Acheter du pain bio et tout, en optimisant sa consommation pour la bonne conservation de son poids d'équilibre énergétique, tout en étant le seul à y bouloter, provoque immanquablement des séchages, de saveur et de texture déplaisante. Ne plus "culpabiliser" face à cette inélégance gustative se transforme en don à la faune jardinière, aérienne et souterraine, la part faite à la Terre.
L'idée m'est venue d'y parsemer le pain sec dans trois creux du havre, aux fins que l'avifaune fort présente ait les pattes au sec pendant son repas... - la faune souterraine, environ quatre millions d'individus sur 1.000m2 quand même !, avait été servie lors de la "tournée" précédente.
Une bienveillance interspécifique solidaire, en quelque sorte.
Je mène une petite enquête photographique: je vais essayer la régularité de trois prises de vue pendant trois jours pour observer comment cette part faite à la Terre évolue.
30 10 16, 15h21 |
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J. von Uexküll a écrit un très bel ouvrage au titre très serein: "Milieu animal et milieu humain". J'en rends compte par ailleurs. C'est l'oeuvre d'A. Berque qui m'a fait découvrir ce lumineux scientifique allemand. Chaque mot compte dans l'économie de ce titre. Cette part faite à la Terre illustre le "et".