Aphorismes
Apprendre est notre demeure, évoluer notre voie. Ainsi demeure la joie.
Le corps-conscience: le corps s'infléchit en suivant ce que la conscience a laissé affleurer, sciemment ou non.
À chaque rencontre avec le mot âme, le remplacer par conscience pour percevoir, apercevoir, recevoir l'ineptie de toute survie de l'esprit d'un corps après la mort du corps-conscience. (d'après R. Misrahi: Traité du bonheur, Tome 3 , Les actes de la joie, encre marine, 2010, 191)
À la mort du corps-conscience, il ne survit rien d'autre que de la matière inerte: une enveloppe de chair en voie de putréfaction rapide; os, plus lents à se fossiliser. Sa conscience s'éteint avec lui. Bien sûr, les proches détiennent en leur havre intérieur, dans leur mémoire, des traces pérennes de cette conscience. Qu'aurait-il/-elle fait ou pensé dans ce cas ? Le décalage temporel est cependant flagrant. Le corps-conscience des proches opère par analogies. Ne pas le voir tient d'une croyance erronée.
Une lucidité & un travail préliminaires fondent consciemment l'amour philosophe qui construit la joie & l'être. (d'après R. Misrahi: Traité du bonheur, Tome 3 , Les actes de la joie, encre marine, 2010, 120)