Exercices de ventilation
Tarauder, une à une, dans les moindres recoins,
la plupart de nos certitudes
tapies, maraudes, souvent ironiques,
les mettre à plat pour en décortiquer les
attaches, les points points d'appui, les scléroses aussi
& les VEN-TI-LER !
Parfaire, c'est-à-dire reformuler,
pour les accomplir,
nos imperfections
en leur donnant d'autres atours,
en ouvrant ces lieux, non-lieux, sans-lieux
à nos intuitions.
& que le début de l'épopée
puisse alors prendre forme pleinement. Peut-être.
Cela n'est qu'une hypothèse
formulée dans l'instant...
L'excercice spirituel, philosophique, s'applique à parfaire la profondeur qu'atteint la couche apaisée de l'organe nommé cerveau ! Une propension à en tester continument la matérialité voisine avec sa limite parfois; construire une zone d'exercice de soi est un processus indéfini une fois qu'elle a été enclenchée.
Apprivoiser l'épaisseur de la zone de confiance en soi, son espace, sans le projeter dans son évolution temporelle (=dans le futur) car cette projection est source d'instabilité souvent inutile. D'autant plus qu'elle n'existe pas !
Les bases sur lesquelles des théories à leur propos s'échafaudent dans les replis synaptiques restent empreintes d'engrenages ancestraux qui n'ont probablement pas/plus lieu d'être. Rationnellement, c'est clair. Est-il possible d'en amoindrir les effets délétères en ne les sollicitant pas ? En quoi consisterait cette non-sollicitation ?
Pour une réflexion plus approfondie sur l'exercice spirituel, merci de cliquer sur la couverture de l'ouvrage.