Qui trop taquine la muse risque de s’abuser.
Tout fait rime au bon poème.
Vermifugez le poète : il en sortira toujours quelque chose.
Le trépas est une transgression.
Toute naissance procède l’urgence.
Il ne sert à rien de donner sa parole à un sourd.
Il faut prendre son temps pour le donner.
On peut prendre du bon temps par mauvais temps.
La faim justifie les petits poids.
Pas besoin de chirurgie esthétique pour se dérider.
L’égocentrique se prend au je.
L’hémiplégique prend la vie du bon côté.
Magritte : un peintre qui allait au casse-pipe.
L’arbre a été victime d’un voleur de portefeuilles.
J’ai rencontré une brochette de pique-assiettes.
Le p’tit Poucet perd ses tartines.
La fille de joie console l’homme de peine.
L’amant aimant a perdu la boussole.
Le cercueil fait la planche.
L’amour est un plat qui se mange chaud.
Le chien tient son maître en laisse.
Les tours de la centrale ont des vapeurs.
Le coq du clocher rêve de vol au vent. Le coq de basse-cour rêve de poule au pot.
L’abeille a le bourdon.
Vers solitaire cherche poème à louer.
Le poète écrit avec les pieds.
Le poète est un « millipede ».