Le corps revêt sa continuité
de toges empiriques amples & fluides,
nimbées d'un sommeil aux
silences multiples & régénérateurs♣
La confiance les unifie,
au point de dissoudre
la conscience dans le corps♣
Il lui offre un strapontin
d'où elle observe les résultantes♣
Moins elle interfère, mieux il se porte♣
Elle affleure, suggestive
de convergences positives
entre les innombrables facettes
des complémentaires♣
Ces connivences intérieures conviennent♣
Avoir en quelque sorte
inversé l'ordre des possibles*
(déc)ouvre aux tremplins potentiels
l'énergie disponible
à faire fructifier
des ouvertures à découvrir,
des découvertes ouvertes♣
En s'ouvrant aux découvertes potentielles,
amples & fluides
comme autant d'hypothèses
dont les définitions se formulent
puis se peaufinent, chemins faisant♣
Se tracent alors des chemins uniques
(ou pas !) en se liant
au creux d'arborescences notionnelles,
de matrices accédant
du même coup
au statut supplémentaire
de carrefour & pourquoi pas
de bifurcations possibles
vers d'autres notions♣
Fractales insoumises,
cordes étendues,
horizons insubmersibles,
méta-strates s'effeuillant♣
* Longtemps, la conscience a cru, c'était une croyance erronée, qu'il était dans sa nature de prendre le pas sur le corps; avoir intuitivement inversé l'ordre des préséances amène une fluidité d'essence inégalée sur cette voie-ci♣ Chacun la sienne♣