Je bercerai mes mots sombres
jusqu’à leur ultime beauté.
Je tremperai l’acier des joues
à la banalité des jours
sans arrogance.
J’endormirai la prose docile
pour le bonheur d’un mot d’amour.
Je saisirai tous les mots longs:
ils songeront à alourdir
ailleurs d’autres périodes d’auteur.