Quand le décor aura fondu,
resteront les regrets du pyromane.
Le soleil s’était
enhardi dans l’avant-saison
et le risque avait couru…
Trop d’espoir anticyclonique
avait conduit à
une déception dépressionnaire.
Jouir de chaque instant
simplement parce qu’il est là.
En sa nature.
À nous de nous adapter.
Il nous adopte bien
tel que nous sommes,
inconditionnellement.
Faisons de même.
Sans se plaindre
sur tous les tons
du paradis perdu,
cela ne fera pas revenir Milton…
ni ne soulèvera la couche nuageuse.
Adaptons-nous.
Puisque l’instant,
qui n’est qu’un temps,
ne peut s’adapter
à notre humeur ensoleillée.
À nous de ne pas
faire dépendre notre humeur
de la couverture nuageuse.
Tout est question de point de vue.
31.3.12