La synthèse surgit de l'atone.
Nos voies sévères & paisibles
s'adossent à son intransigeant batifolage.
Ces coursives accourues avec les vagues
portent marques d'&cumes rougies.
Po&tes aux rythmes cristallins d'autrefois
vous demeurez trop souvent secrets,
vos rimes chambrées,
comme attablées face au néant,
qu'aucun monde ne ventile.
Déployons nos ailes
aux marges, dans moult
interstices furtifs,
insinuons-nous,
fluidités natives,
dans l'indéfini des flux.
&cartons-nous des champs électromagnétiques.
Préférons-leur l'eau, l'air, la Terre,
sa flamme native aussi,
aux laves qui sourdent
de sa géologie disparate
par tant d'interstices fascinés.
Trois &tats de la matière,
liquide, gaz, solide,
tant de variations inexplorées.
Respectons mieux les
prévenances dont ils nous entourent.
Les surgissantes bondissent
sans métronome intégré.
Leurs pulsations impulsives
rythment leur période
sur l'onde lunaire,
toujours neuve.
Une onde persiste bien après
la pertubation.
S'en désengluer
une fois la source mise au jour,
la conscience claire,
en raccourcit la période.
Gaz, lieux d'échanges transparents,
invisibles & convergents,
mélanges adéquats à la vie contingente.
L'ordre terrestre s'établit de lui-même,
Il succède à une désordrerrance
dissoute dans une sieste
confiant à l'oubli des abysses ses chemins.
L'humain commence à peine à
reconstituer, disparates,
les rapports que les &tats
établirent entre eux, tant
ils sont d'évanescents foisonnements
dont l'exactitude se précise
autour de chaque hypothèse validée.
Une ou deux par siècle...*
Saurons-nous un jour la sève
à même nos ori-peaux,
organes couverts ?
elle y vocifère
parfois sans ménagements.
* En lisant Aurélien Barrau, Des univers multiples, Dunod, 2014 & Jean-Clet Martin, Multiplicités, Kimé, 2018.