Désenfouir des strates figées par le temps

  • « qui coule en des sens qui ne se recoupent pas » J C Martin, Faut-il brûler les postmodernes ?, 139-143;
  • & qui passe polymorphe au moyen de neuves pousses aériennes émanant de rhizomes profonds qui accomplissent le labyrinthe intérieur en le renouvelant et en l'aérant.

Le temps d'une vie jusqu'ici & maintenant, être passé

  • de la rigidité du devoir à accomplir au nom
    • d'une morale forgée à même la droiture parentale
  • à une éthique plus souple de la joie intérieure, plus libre que lige,

façonne un parcours désormais presque entièrement choisi.

Cette éthique consiste à libérer le corps de raideurs passées au profit de mécanismes, d'automatismes à conquérir que l'éthique permet de distinguer de monotonies superficielles, apparentes. Celles-ci ne sont plus gênantes. Ce n'est pas parce que certaines journées se rythment sur un schéma voisin & pourtant propre qu'elles en deviennent monotones. Chaque schéma se trace en soi, à même le corps, hors du champ strict de la conscience  Et ce, grâce à l'écoute profonde des besoins corporels qui repose, désormais plus fermement, sur une éthique souple, assouplie par chaque intensité accomplie donnant lieu à une incorporation à même la matrice de nos écoulements déjà intégrés.

Notre siècle est un plurivers, il a plusieurs sens, d'autant plus que le monde humain n'est pas le seul à être hébergé sur la planète Terre. (id, 143) Ailleurs sur Nulle Part, d'autres manières d'entrer en complicités avec le végétal qui m'entoure en l'observant avec d'autres yeux, davantage capables de capter l'immatériel messager. L'éclairage instinctif/intuitif participe à cette éthique souple. Ces complicités accomplissent le corps.


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