La varlope amoureuse fait chanter bois  
et rivière, à l’unisson de mes rêves.
J’irai cueillir ses copeaux caressants

dans la réserve si utile à l’avril  
qui s’énonce apaisé, sur’ment fantasque,  
face aux giboulées saisonnières absentes.

J’y adoucirai mes mains dans le fil.
Leur ivresse inondera la chênaie  
de leurs joies taquines jaillies de nulle part.

L’eau des rus campagnards coulera pure  
dans la cruche de l’éveil dont s’abreuve
le corps, toutes portes closes, tôt matin,

au son des aubes faisant chanter les flots,  
un instant guidées par des canaux ancestraux,  
avant qu’elles les confient à l’océan.


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