Essai de synthèse sur les caractères définitoires de la béatitude

« Le contraire de la mort
est la joie,
enfin une joie spécifique
que Spinoza nomme béatitude.»

Gilles Deleuze, cours oral début 1981.


C'est avec de tels propos ramassés que la compréhension de Spinoza progresse, pas à pas, jour après jour. Celui qui les a tenus est une autorité en la matière.


Plan

  • Un tableau
  • Objet
  • Béatitude, à nous deux !
  • Constat
  • Synthèse
  • Café pris, définition initiale personnelle
  • Analyse fine
  • La béatitude est le but que l'Éthique se propose d'atteindre.
  • La félicité même
  • Aucun mysticisme: la nature aime l'humain qui aime la nature.
  • La béatitude c'est comprendre
  • Le corps
  • La béatitude, c'est la vertu même
  • L'universalisme de la connaissance
  • Seconde définition sommative
  • Le Bhagavad Gita

Un tableau

 Commençons par le latin et différentes traductions proposées.

Beatitudo non est virtutis praemium, sed ipsa virtus; nec eadem gaudemus, quia libidines coercemus, sed contra, quia eadem gaudemus, ideo libidines coercere possumus.  (Morteau, 2020)

Maxime Rovere,

éd. Flammarion, 2021

 Jules Prat  éditions Allia, 01 2020 Pierre-François Moreau
PUF, 01 2020
 Charles Appuhn  Robert Misrahi Bernard Pautrat, éd. Allia Louis Millet

Nicolas Ioannidis

sur la page fb "Comprendre la philosophie de Spinoza".

Jean François Billeter
La Béatitude n'est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même;
et nous n'en jouissons pas pcq nous contrarions nos désirs lubriques. C'est l'inverse, c'est pcq nous en jouissons que nous pouvons contrarier nos désirs lubriques et nous en jouissons, non point pcq nous réprimons nos passions, mais tt au contraire, c'est pcq ns en jouissons que nous avons le pouvoir de réprimer ces passions.  et si nous éprouvons la jouissance, ce n'est pas pcq nous contrarions nos désirs, c'est au contraire pcq nous en éprouvons la jouissance que nous pouvons contrarier nos désirs et cet épanouissement n'est pas obtenu par la réduction de nos appétits sensuels, mais c'est au contraire cet épanouissement qui rend possible la réduction de nos appétits sensuels. (Appuhn - fr) et nous n’éprouvons pas la joie parce que nous réprimons nos désirs sensuels, c’est au contraire parce que nous en éprouvons la joie que nous pouvons réprimer ces désirs. (Misrahi - fr) et ce n'est pas pcq nous réprimons les désirs capricieux que nous jouissons d'elle, c'est au contraire parce que nous jouissons d'elle que nous pouvons réprimer les désirs capricieux. (559)

elle nous met dans la joie (eadem gaudemus) non parce que nous réprimons les attraits du plaisir: au contraire, c'est parce que nous vivons dans cette joie que nous pouvons réduire ces attraits. (122)

et ce n'est point parce que nous contenons nos désirs charnels que nous la possédons, c'est parce que nous la possédons que nous sommes capables de contenir nos désirs charnels."
et nous n'en jouissons pas parce que nous maitrisons nos passions, mais c'est au contraire parce que nous jouissons d'elle que nous sommes en mesure de les maitriser.

Je n'ai pas résisté au surlignement des nombreuses traductions de libidines; elles en disent peut-être plus sur le traducteur que sur le sens du mot lui-même...


Objet

Puisse cet essai de synthèse vous être aussi utile qu'à moi pour cerner quelque peu ce concept central au spinozisme. Cet essai se propose de déployer les caractères définitoires propres au spinozisme en vue d'éclairer les contours de ce concept complexe qu'est la béatitude.


Béatitude, à nous deux !

Quant à la béatitude, elle consiste en une joie extrême. Quand on a dit ça, ça reste l'approximat du Centaure*. Parmi les caractères définitoires repérés par Le Grand Robert, s'isolent ceux-ci qui semblent prêter la béatitude au mieux à sourire, au pire au rire franc !

Rabelais au milieu du XVIe siècle entendait par BÉAT heureux, bienheureux. Il est vraisemblable que Spinoza un siècle plus tard avait la même acception en tête. LGR note dans son usage moderne le contentement un peu niais. Cela se corse ! Mais religieusement, c'est le pompon : BÉAT? qui est ravi en Dieu, ou qui croit avoir des visions, des extases...

En devenant un nom le béat affecte la dévotion, la pureté; de là à inférer l'hypocrite, le ou la Tartufe...

Béatitude, passe ton chemin donc ! Quoique...

* Proxima du Centaure: ce qu'en dit Wikipédia en son premier paragraphe de l'article qu'elle consacre à « Alpha Centauri C (en abrégé α Cen C, parfois ACC), ou en français Alpha du Centaure C, est le système planétaire le plus proche du système solaire au sein de la Voie lactée. Il se situe à 4,23 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure. C'est une des trois composantes qui forment le système Alpha Centauri avec le couple central Alpha Centauri A et B. »


Constat

Car l'Éthique formalise la sagesse d'un homme: Bento Spinoza. Elle est entièrement tendue vers l'accomplissement de la béatitude. Celle-ci est centrale au spinozisme.

Il n'y a pas mot plus inactuel que celui-là. Plus embarrassant en fait. Le terme, tel que Spinoza l'emploie, n'a rien de religieux.

En utilisant les deux ouvrages qui offrent un trousseau de clés commode pour ouvrir les portes de l'Éthique, les 100 Mots sur l'Éthique de Spinoza par R. Misrahi et Café Spinoza de M. Juffé, je recompose ceci.


Synthèse
Avec M. Juffé, voici la substantitifique moelle que j'en ai tirée, sur la béatitude.
La béatitude n'est pas un état mais un acte, une mise en acte qui n'a rien à voir avec le fait pour un corps-conscience « d'être repu », de « digérer sa réussite ». 80

Bien sûr, dans le langage de tous les jours, béatitude renvoie à béat (comme dans: Il est béat d'admiration devant sa dulcinée...). Le mot pourtant, en suivant le nuage de synonymes suggéré par le Bertaud du Chazaud ne renvoie pas qu'à niais, mais aussi à (bien)heureux, calme, paisible, rassasié, ravi, repu, satisfait, tranquille.

« La béatitude de Spinoza n'est pas un état 'béat' où un corps/esprit repu digère sa réussite, c'est la capacité d'agir portée à son plus haut point, lorsque notre passivité est largement outrepassée par notre activité, lorsque nous agissons en connaissance de cause. »

La béatitude pour Spinoza est un acte. Elle est la capacité d'agir portée à son plus haut niveau

  1. lorsque notre capacité outrepasse largement notre passivité &
  2. lorsque nous agissons en connaissance de cause.

Le corps agit de la sorte & non l'esprit car le corps est l'esprit, le corps est la conscience. Ces deux-là ne font qu'un, unis pour le meilleur et (souvent) pour le pire, à la vie à la mort ! D'où, puisqu'ils ne font qu'un:

  • la barre oblique dans corps/esprit ou
  • le tiret entre corps & conscience dans corps-conscience.

À se demander d'ailleurs pourquoi les auteurs ne disent pas simplement le corps: leur viendrait-il à l'idée de mettre en exergue leur foie, qui prend bien plus de place dans l'enveloppe corporelle que le cerveau... Mais bon: passons !

« La béatitude ne peut être soumise à un canon, à des lois, à la force. Elle requiert [nous dit Spinoza] 'des conseils puissants et fraternels, une bonne éducation, & par-dessus tout un jugement adéquat & libre. » 217


Café pris, définition personnelle

Essayons par la définition personnelle: la béatitude est

  • une joie raisonnable (c'est-à-dire adossée à la raison de l'humain qu'elle imprègne), née du contentement intérieur plus constant en soi;
  • une joie intérieure agissante & discrète qui résulte d'une plus grande constance à vivre content en soi en connaissance de causes.

L'être content en soi de façon généralement constante profite d'un agir apaisé & discret adossé à une joie intérieure davantage pérenne; cette joie pérenne-là va, bon an mal an, à travers les temps de l'humain: elle s'adapte à l'agir évolutif de cette discrétion joyeuse en interne. Elle fluctue peu, n'est ni caduque et nettement moins saisonnière (TLFi, acception en botanique).

  • Pour le TLFi, le contentement est « l'état d'une personne contentée, sentiment intérieur, profond et durable de [celle] qui a ses désirs comblés ». Lexicographie n'équivaut pas à philosophie, d'où l'entame inadéquate d'une réflexion définitoire par ailleurs mieux conduite de ce qu'est la béatitude.
  • La constance est ce caractère que revêt un fait, une action, un sentiment qui dure ou se reproduit. Synon. persistance, stabilité. Id.
  • La discrétion « implique la réserve, la mesure, la modération ». id.

La définir n'aide toujours pas (ou pas encore assez) à dégager un synonyme qui pourrait utilement remplacer le mot béatitude: d'après un dictionnaire en ligne de synonymes la béatitude est un bonheur, qui est son hyperonyme: bien-être, contentement, satisfaction, euphorie, extase, félicité, plaisir, quiétude. Cette dernière, la quiétude, mène à ce nuage de synonymes → calme: paix, repos, tranquillité, béatitude, bien-être, sérénité, ataraxie.

Creuser encore... Contentement intérieur ?


Analyse fine
En relisant pas à pas l'entrée très documentée que R. Misrahi consacre à ce concept-clé de l'Éthique, voici ce que j'en retiens tout en le reformulant en fonction de ce que j'ai compris de la très belle technique mise en oeuvre par M. Juffé: alléger le vocabulaire tout en le rendant actuel, le détacher de son référent compréhensible par les lecteurs du siècle d'or hollandais, tout en essayant, pour ma part, de ne pas commettre de contresens... M. Juffé sait de main sûre ce qu'écrire clairement veut dire.


La béatitude est le but que l'Éthique se propose d'atteindre.

Elle constitue notre salut et notre liberté. Notre salut ? C'est par l'exercice de cette béatitude que nous échapperons aux passions dont Spinoza a aussi entrepris le catalogue. Pas de référent religieux sous sa plume.

La béatitude consiste

  • dans l'amour constant & d'une durée indéfinie envers la nature,
  • c'est-à-dire dans l'amour de la nature envers les humains.

Je n'aurais jamais osé formuler cela comme ça mais, en remplaçant systémiquement "dieu" par "la nature", comme Spinoza y invite lui-même ses lecteurs, cela nous donne à lire ( & à méditer !) la phrase précédente. La phrase s'autoproduit sous nos yeux... ébahis. Du Spinoza dans le texte.

Voir aussi la discussion qu'en offre M. Juffé dans Café Spinoza, reprise dans l'essai qui lui est consacré sur Nulle Part, sous le paragraphe intitulé SIVE.


De la béatitude, R. Misrahi dit qu'elle est la félicité même.

Spinoza dévoile dans le TTP avoir « ramé » dans une passivité plus grande que son activité: après des expériences décevantes, il se décida en fin de compte à rechercher s'il n'existait pas un vrai bien & qui put se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte & l'acquisition lui procureraient pour une durée indéfinie, le temps de sa vie, la jouissance d'une joie suprême & libre.

  • Béatitude
  • joie suprême
  • liberté

sont synonymes pour Spinoza. Leur contenu correspond à une joie où l'esprit humain se réfère à la satisfaction de soi dans ce monde-ci. Cette dernière n'a rien à voir avec l'autosatisfaction qui, elle, est enflure de l'égo.

Les quatre termes surlignés de la sorte sont équivalents par leur portée conceptuelle concrète.

Les quatre termes équivalents permettent de comprendre & de décrire ce qu'est pour Spinoza le vrai bien comme jouissance immanente, dans ce monde-ci, de l'être même.

Le vrai bien consiste à jouir ici & maintenant de « l'être même ».

Cette jouissance d'être se réfère à

  • la liberté vraie de l'esprit,
  • la joie active, immanente, que l'esprit instaure en sortant le corps-esprit/le corps-conscience de la servitude des passions dont Spinoza nous établit le catalogue philosophique définitoire en fin d'Éthique III

Aucun mysticisme dans cette intuition rationnelle qui conduit à la

  • Béatitude
  • joie suprême
  • satisfaction en soi.

Une intuition rationnelle conduit en soi à une forme

  • de satisfaction pérenne,
  • de joie intérieure continue.

L'amour intellectuel de la nature est le fruit de/résulte de cette intuition rationnelle.

L'amour de la nature pour l'humain est la même chose que l'amour de l'humain pour la nature. Il n'y a pas très longtemps (quelques semaines tout au plus) que j'ai pris conscience intuitivement que la nature aime l'humain qui aime la nature. Il y a une forme de réciprocité silencieuse & authentique. L'arbre qui abrite le corps sous sa frondaison généreuse protège le corps des chaleurs excessives que notre climat déréglé par l'activité humaine offre en réponse à nos excès.


La béatitude, c'est comprendre.

Elle est la joie extrême qui résulte du fait que nous comprenions correctement

  • les liens qui nous unissent à la nature, ainsi que
  • la nature des liens qui nous unissent à la nature.

Ces liens sont

  • immanents,
  • rationnels &
  • intuitifs.

La béatitude est une expérience immanente dans notre existence. La béatitude nous offre d'expérimenter notre existence de manière immanente.


Le corps joue un rôle central dans

  • l'instauration &
  • le déploiement

de cette béatitude.

La béatitude est une expérience de l'esprit qui s'accompagne de l'épanouissement du corps.

La béatitude est donc simultanément charnelle (corporelle) tout en agissant de façon intellectuelle (dans la conscience).


La béatitude est la vertu même

Robert Misrahi revient sur la toute dernière proposition de l'Éthique (V, prop.42) dont voici la traduction que J F Billeter nous offre:

« La Béatitude n'est pas la récompense de la vertu,
mais la vertu elle-même;
et nous n'en jouissons pas parce que nous maitrisons nos passions,
mais c'est au contraire parce que nous jouissons d'elle que nous sommes en mesure de les maitriser. »
J. F. Billeter, Esquisses, 2017, p. 94

Le chemin qui conduit à cette satisfaction pleine est difficile, nous rassure en quelque sorte R. Misrahi !


L'universalisme de la connaissance
Nul élitisme dans cette approche dont même Spinoza reconnait la difficulté. Le passage de l'ignorance au début

  • de la sagesse
  • & de la liberté

s'effectue par la connaissance. Dans l'entrée qu'il lui consacre dans son dictionnaire, R. Misrahi ne semble toutefois pas reconnaitre que l'accès à la connaissance telle que Spinoza la définit n'est pas aisé, même dans une société aux apparences démocratiques. Que cet accès à la connaissance tel que définie par Spinoza ne soit pas simple, que cela puisse intéresser les Puissants que nous restions ignorant·e·s, soit.

Cet accès malaisé peut être rendu tel par le processus intérieur de conversion qu'il requiert: On ne nait pas rationnel·le & intui/tif·tive, on le devient ! Et ce, au cours d'un processus complexe qui peut entre autres tenir à l'ouverture progressive de passages énergétiques intérieurs via nos portes-tambours, ces chakras si pertinents au tantrisme shivaïste du Cachemire. C'est à ce prix probable que la connaissance devient de plus en plus intuitive en évitant d'errer, en se branchant davantage & mieux sur l'énergie des univers dans lesquels nous sommes tellement minuscules que...

Dans d'autres écrits, nous dit R. Misrahi, « Spinoza développe une pensée politique dans laquelle la démocratie apparait comme le meilleur gouvernement. L'éthique de la béatitude & du bonheur est une doctrine universaliste qui ... annonce le XVIIIe siècle ».

C'est cet universalisme même (une doctrine ?) qui rend l'Éthique si précieuse pour conduire sa vie sur la voie qu'elle emprunte, à la fois de façon rationnelle et intuitive.

Jusqu'à présent, cet universalisme spinoziste, je n'en ai perçu

  • ni limites
  • ni défauts insurmontables (déterminisme mis à part, qu'il suffit de contourner pour s'en dispenser),
  • autres, of course,
    • que les limites propres à notre en-soi,
    • que certains défauts/failles/défaillances trop ancrés encore en soi...

La béatitude selon Spinoza, un pont tendu entre l'Orient & l'Occident philosophiques ? Cela me plairait assez...


Seconde définition sommative

La béatitude peut constituer le but d'une éthique personnelle adossée à la nature qui aime d'un amour constant, & pour une durée indéfinie, l'humain qui, en retour, apprend à aimer la nature de façon constante et pour une durée indéfinie◊

L'exercice de cette éthique personnelle permet à l'humain de jouir plus continûment d'une joie suprême & libre◊

Ceci constitue le vrai bien pour Spinoza◊

Ce vrai bien, cette béatitude permet à l'humain de jouir ici et maintenant de l'être même en soi◊

L'esprit est alors vraiment libre; l'activité plurielle & joyeuse peut alors s'exercer plus librement, plus intuitivement de façon rationnelle

L'humain peut petit à petit prendre conscience puis constater qu'il

  • est libéré de la servitude des passions,
  • n'est plus au service de ses passions,
  • qu'il n'en est plus l'esclave,

puisqu'il s'en est libéré

C'est un peu comme si le corps s'était détaché de l'une, puis de l'autre (et ainsi de suite), dans un enchainement propre à chaque chemin; il se trace, unique, sous les pas de chaque humain, chacun sa trace

Cette activité plurielle et joyeuse permet au corps-conscience de mieux adhérer rationnellement à la réciprocité silencieuse & authentique qui relie la nature à l'humain dès lors que l'humain a mieux perçu le lien durable & indéfini qui l'unit à elle◊

Cette intuition rationnelle (cette connaissance de troisième genre), cette compréhension fine, Spinoza les nomme béatitude◊

Il ajoute que celle-ci est la vertu même◊

C'est parce que nous jouissons de cette béatitude que nous sommes en mesure de maitriser les passions dont Spinoza fait par ailleurs le catalogue définitoire exhaustif◊


11 8 23 En parcourant La lampe de sagesse, d'Alexandra David-Néel (éditions du Rocher, 1986, emporté d'une boîte à livres), ceci figure p. 127:

« Il y a trois sortes de béatitude dit le Bhagavad Gita:

  1. la béatitude faite
    • de torpeur,
    • d'obscurité,
    • d'inconscience de la brute,
  2. la béatitude créée par l'activité des êtres énergiques passionnés en un sens quelconque
    • qui mettent leur vie dans l'action
    • & [qui] savourent la joie d'agir;
  3. & la béatitude de ceux
    • qui savent ce qu'est l'action, d'où elle émane, où elle conduit et
    • qui ont atteint
      • la paix exempte de passion,
      • le repos qui est au-delà de la joie & de la douleur, du désir quel quil soit. »

Cheminement conceptuel proposé à travers proses essayées & poésies tentées si vous souhaitez continuer à réfléchir en ma compagnie:

Porter attention à / L’intuition / Lilian Silburn: la kundalinî / La béatitude, késaco ? / Porter attention à / Humains trop humains / Art poétique, avait-il dit / Le méditatif & le pensif / Complexité, éveil aux matrices du monde / Ariel Suhamy communique le bien chez Spinoza / L'agir & le subi / Spinoza, méthodes pour exister / L'amour intellectuel de la nature en ce jardin paresseux

 

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